Programme d'appui à la lutte antipaludique au Tchad

Contexte et justification

Le paludisme représente le premier problème de santé publique au Tchad. Selon l’Enquête Nationale sur les Indicateurs du Paludisme au Tchad (ENIPT 2017), il s’agit du 1er motif de consultation (40,6%), de la 1ere cause d’hospitalisation (36,26%) et de la 1ere cause de décès hospitaliers (35,98%). 70 % des décès touchent les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes.

Objectif

Réduire de 30% la morbidité et la mortalité imputables au paludisme d’ici 2021 à travers la fourniture de services de santé de qualité et d’une amélioration de la gouvernance du système de santé en vue de contribuer à l’atteinte des objectifs du Plan stratégique national de lutte contre le paludisme (PNLP).

Cibles par intervention clé

  • 500 000 femmes en traitement préventif
  • 500 000 enfants en chimioprévention
  • 8 millions moustiquaires
  • 1000 agents en renforcement de capacités au Ministère de la Santé Publique
  • 4.5 millions traitements
  • 6.5 millions diagnostics

Approche intégrée de mise en oeuvre

Le Ministère de la Santé Publique (MSP) a adopté une nouvelle approche intégrée pour le cycle de financement 2018-2021. Cette stratégie crée des synergies et réduit les coûts en regroupant les ressources disponibles pour financer des besoins communs. Cette approche intégrée assure l’appropriation nationale et la coordination de toutes les interventions. Le MSP a créé au niveau central une Unité de Gestion des Projets (UGP) qui coordonne les appuis extérieurs et personnifie cette approche intégrée.

Île de Tandal, Bol, Lac Tchad, Tchad. Une femme et ses enfants sous une moustiquaire imprégnée afin de prévenir le paludisme.